Voici l'ambiance du festival:
La Palme d’or attribuée au cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan pour Winter Sleep est incontestable, même si on attendait là le Mauritanien Abderrahmane Sissako et son film Timbuktu, chouchou de ce festival et des critiques et qui fait figure de grand absent de ce palmarès 2014.
C’est donc un habitué du Festival de Cannes qui remporte le prix le plus prestigieux. Nuri Bilge Ceylan qui avait déjà obtenu le prix du jury pour Uzak en 2002, et deux fois le grand prix pour les Trois singes en 2008 et pour Il était une fois en Anatolie il y a trois ans. Auteur exigent, Nuri Bilge Ceylan livre souvent un cinéma contemplatif mais somptueux visuellement. Winter Sleep, un film bavard et prenant Il est là récompensé pour un film qui est peut-être son film le plus grand public parce que c’est un film qui dresse le portrait d’un comédien retiré du monde et qui va se poser énormément de questions sur la famille, sur ses relations avec sa sœur, ses parents, sur son couple.
Beaucoup de questions sur le bien et le mal, sur la façon de se comporter avec les autres. Un film assez bavard et assez prenant, où le spectateur s’attache beaucoup à ce personnage au fil des 3h15 que dure Winter Sleep.
Le doyen et le benjamin se partagent le prix du jury La bizzarerie de cette 67e édition c’est aussi ce prix partagé entre le jeune Canadien Xavier Dolan, 25 ans et benjamin de ce festival, et le doyen Jean-Luc Godard, 83 ans, qui remportent ex aequo le prix du jury pour l'émouvant drame familial Mommy pour le premier et Adieu au langage, une œuvre difficile et expérimentale signée Godard qui d'ailleurs n'avait pas souhaité de récompense.
Le vainqueur de la palme d'or: