Entre l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin et le tocsin appelant tous les hommes de 20 à 48 ans à travers toute la France, tout s'est passé comme si personne n'avait cherché à arrêter la marche à la guerre.
Peut-être les chancelleries n'ont-elles pas vraiment cru, au début, que les choses iraient jusque-là. Il y avait eu tellement de crises diplomatiques au cours des dernières années. Chaque camp était déterminé à respecter des alliances qui avaient démontré leur solidité. Alors en découdre ? Pourquoi reculer encore ?
La guerre serait courte, pensait-on. Et des deux côtés du Rhin, les états-majors affichaient un bel optimisme.
Il y a 100 ans jour pour jour, leurs pays se sont déclaré la guerre. Dimanche, c’était main dans la main que les présidents français et allemand ont commémoré le début de la Première Guerre mondiale, au piton rocheux du Viel Armand, en Alsace. Ils ont rendu hommage aux combattants des deux camps.
Une autre cérémonie de commémoration du centenaire de la 1ère Guerre mondiale s'est déroulée à Reims. La ville et sa célèbre cathédrale ont payé un lourd tribut lors de la Grande Guerre. La cité toute entière a été dévastée et est devenue un gigantesque champ de ruines après plus de 1000 jours de bombardements incessants.
L'Alsace a été marquée par les combats de 14-18. Des vestiges encore bien visibles aujourd'hui comme l'énorme fort allemand de Mutzig près de Strasbourg. Il fut le premier fort électrifié, et si une partie sert encore à l'armée française, il est depuis des années rénové par des passionnés qui ne veulent pas voir disparaître ce patrimoine historique.
De nombreux évènements sont prévus, à la suite d'une première cérémonie officielle à l'Arc de Triomphe, à Paris, devant la tombe du soldat inconnu, en présence du ministre de la Défense.
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