Un grand nombre de Français ne sait pas comment réagir lorsqu'une personne s'écroule ou se blesse devant eux. Moins de 30% de Français ont suivi une formation aux gestes qui sauvent, contre 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens.
Moins d'un tiers des Français savent quoi faire quand ils sont confrontés à une personne en état d'arrêt cardiaque. Le CAS, le Centre d'Analyse Stratégique, qui dépend du Premier ministre, fait une série de propositions pour améliorer la situation.
Il y a 50.000 arrêts cardiaques chaque année en France, et le taux de survie est seulement 3 %. A Seattle, aux Etats-Unis, où des formations publiques ont été mises en place, le taux de survie en cas d'arrêt cardiaque atteint les 50 %.
Le remplacement du 15 ou du 18 par un numéro européen de secours, la création d'une base de données recensant les défibrilateurs, font partie des propositions.
Ce sont de bonnes idées estime la Croix Rouge, qui forme des dizaines de milliers de volontaires chaque année. Mais l'association reconnait que les volontaires ne se bousculent pas.
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