Voici une écoute sur l'actualité de la péninsule.
Les voisins espagnols et portugais ont manifesté chacun de leur côté pour la mêmes raison ce samedi : la politique de rigueur menée par leur gouvernement respectif.
En Espagne, l'exaspération est la même. A Madrid, les manifestants se sont approchés du siège du Parlement pour la troisième fois cette semaine.
Ce samedi, ils ont exprimé une fois de plus leur colère face aux hausses d'impôts, aux réductions des dépenses publiques et à la montée du taux de chômage.
Dans la foule madrilène, on pouvait entendre "virez-les, virez-les", visant le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.
Vendredi, Madrid a lancé sa nouvelle cure d'austérité. Les dépenses en 2013 devront être réduites de 40 milliards d'euros. Il est également prévu le gèle des salaires des fonctionnaires.
Les pays de la péninsule ibérique, au centre d'inquiétudes croissantes sur l'état de leurs finances publiques, font redouter aux investisseurs un scénario à la grecque, ce qui a provoqué un plongeon des Bourses de Madrid et Lisbonne.
Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a pourtant tenté de calmer le jeu en fin d'après-midi, assurant que l'Espagne et le Portugal ne représentaient "pas de risque" pour la zone monétaire. Entrée en récession en 2008, l'Espagne a vu ses finances publiques se dégrader à une vitesse vertigineuse, sa dette publique grimpant de 36,2% du PIB en 2007 à 55,2% en 2009 et devrait filer jusqu'à 74,3% en 2012. Quant au Portugal, sa dette publique s'élevait en 2009 à 76,6% du PIB et devrait atteindre 85,4% du PIB en 2010
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