Plus de 70 personnes, "liées à l'extrême droite" selon Manuel Valls, ont été interpellées. Certains portaient des bonnets rouges mais ne font pas partie du collectif breton, affirme son porte-parole, Christian Troadec.
Quatre personnes sont en garde à vue ce lundi soir. Une commémoration du 11 Novembre perturbée. Alors que François Hollande était en train de quitter les Champs-Elysées où il venait de déposer une gerbe en l'honneur des Français morts à la guerre, une dizaine de personnes ont manifesté leur mécontentement. Ils ont scandé : "Hollande démission", "Dictature socialiste", ou "Hollande, ta loi on n'en veut pas".
Parmi les personnes interpellées se trouve le chef de file du FN pour les municipales à Paris, Wallerand de Saint-Just. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé des interpellations qu'elle juge "arbitraires", même "préventives".
Elle a rejeté toute responsabilité et a estimé que le FN est victime d'arrestations selon des "méthodes de pays totalitaires".
La présidente du Front national a martelé : "Je désapprouve tout à fait ce comportement. On ne manifeste pas le jour des commémorations. Mais je suis obligée de remarquer que le gouvernement a tellement créé la désunion et la souffrance qu'il y a un peu partout dans notre pays une ambiance de révolte, y compris hélas dans des moments qui doivent être de communion".
En Bretagne, les véritables "Bonnets rouges" ont condamné cette manifestation. Le porte-parole du collectif breton, Christian Troadec, a affirmé que les personnes interpellées n'avaient "rien à voir avec [son] mouvement". "C'est scandaleux, c'est inacceptable", a affirmé l'élu qui avait appelé durant le weekend à ne pas manifester le 11 Novembre. "Il est inadmissible que soit perturbée cette journée consacrée au souvenir des millions d'Européens disparus dans le tourbillon de la Première Guerre mondiale".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire