Maison Celte

Maison Celte
Kérhinet

vendredi 1 novembre 2013

Le premier novembre: la fête des morts

C'est le week-end de la Toussaint et donc je voulais vous faire partager la tradition française.

Voici l'origine de la fête:

La fête du premier novembre a une origine très lointaine puisqu'en fait elle nous provient en ligne directe des Celtes. En effet, ceux-ci divisaient l'année en deux saisons, l'hiver et l'été. Le premier novembre était une date très importante puisqu'ils fêtaient le début de l'année. C'est la fête de Samain (Samain ou Samhuin signifie en irlandais "affaiblissement" ou "fin de l'été"). C'était donc une fête de passage, la fin de l'été marque le début de l'hiver, le départ d'une nouvelle gestation. Samain était le nouvel an celtique, le début de toutes choses, et sur le plan mythologique le moment où s'étaient produits les grands événements cosmiques, le moment où avait lieu le meurtre rituel et symbolique du roi et son remplacement.

Cette fête de Samain donnait lieu à des rassemblements, des jeux, des joutes, des cérémonies liturgiques très importantes et des festins où l'ivresse était de rigueur.
Samain était aussi la fête des morts, ou plus exactement de la communication entre les vivants et les morts. Ainsi cette nuit, les tombes sont ouvertes et le monde visible et invisible communiquent : les habitants de l'Autre monde peuvent faire irruption sur la surface de la terre, et les humains peuvent s'engager dans le domaine des dieux, des héros et des défunts. Cette conception des relations entre morts et vivants a perduré très longtemps. Ainsi, dans les pays anglo-saxons, la fête de la Toussaint est accompagnée de la célèbre manifestation folklorique Halloween, où les morts, symbolisés notamment par la fameuse citrouille évidée dans laquelle on a placé une chandelle, viennent taquiner les vivants.

Il y a beaucoup de monde qui va au cimetière:


Avant l'affluence de la Toussaint, le personnel des cimetières prépare les lieux. A Sète, le gardien fait aussi guide touristique.


La baisse de la fréquentation des cimetières ces dernières années a provoqué une chute du marché des fleurs destinées aux morts : -10 % entre 2011 et 2012 selon FranceAgriMer, l'établissement national des produits d'agriculture et de la mer. Comment expliquer cette baisse ?
D'une part, les déménagements éloignent les familles de leurs défunts proches et les tombes se retrouvent quasiment abandonnées puisque rien n'oblige une personne à fleurir une tombe.
D'autre part, la crémation est en forte hausse, explique François Michaud Nérard, directeur des services funéraires de Paris : "la crémation en France est passée de 1% à plus de 30%" des obsèques en une génération". Un volume pourtant faible comparé à d'autres pays européens comme le Danemark où, selon le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), il frôle les 75%. Un chiffre peu élevé donc, mais qui pourrait peser sur le marché de l'horticulture car la crémation ne nécessite pas de tombes et a fortiori pas de fleurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire