Voici un journal télévisé spécial sur la tragédie de ce matin dans les locaux de Charlie Hebdo:
Voici un hommage des dessinateurs:
Voici le déroulement de la tragédie:
D'abord une erreur. Vers 11H20, deux hommes vêtus de noir, cagoulés et armés chacun d'une kalachnikov se présentent au numéro 6 de la rue Nicolas-Appert (XIe arrondissement), où se trouvent les archives de Charlie Hebdo. Ils hurlent "C'est ici Charlie Hebdo ?" Voyant qu'ils sont à la mauvaise adresse, ils se dirigent alors au numéro 10 de la rue, où se trouve le siège de l'hebdomadaire satirique.
En pleine conférence de rédaction. Une fois dans l'immeuble, ils font feu sur le chargé de l'accueil et se rendent au deuxième étage, où se trouve la rédaction de Charlie Hebdo. "Les deux hommes ouvrent alors le feu et achèvent froidement les personnes rassemblées pour la conférence de rédaction", selon une source policière. Une seule personne, qui a réussi à se cacher sous une table, en réchappe. Elle entend les deux hommes crier "nous avons vengé le prophète" et "Allah akbar", selon cette source. Parmi les morts dans cette salle de rédaction, 8 journalistes, le policier qui était chargé de la protection de Charb et un invité, a indiqué le procureur de la République de Paris mercredi soir lors d'un point presse.
Les policiers pour cible. Vers 11h30, un appel police-secours fait état de tirs au siège de Charlie Hebdo. Des policiers sont dépêchés immédiatement sur place. Les deux agresseurs prennent la fuite en criant de nouveau "Allah akbar" et se retrouvent nez à nez avec une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC) locale. Un échange nourri de coups de feu s'ensuit. Ils parviennent à prendre la fuite à bord d'une voiture Citroën C3 noire et font alors face à un véhicule de police sérigraphié. Ils tirent une dizaine de coups de feu sur le pare-brise de la voiture sans blesser les policiers qui se trouvent à l'intérieur. Des policiers font feu sur les assaillants, qui ripostent.
Un peu plus loin, ils rencontrent un policier en VTT. Ils ouvrent le feu sur lui, sans le blesser, précise le procureur de la République.
Boulevard Richard-Lenoir, un policier en uniforme d'une quarantaine d'années, est touché et se trouve à terre, selon une vidéo diffusée sur internet. Les deux hommes sortent alors de leur voiture et s'approchent à petites foulées du policier à terre. L'un des assaillants lui crie "tu voulais me tuer!". Le policier lève la main "non c'est bon chef", avant d'être tué d'une balle en pleine tête, selon une vidéo diffusée sur internet et authentifiée par les enquêteurs.
Un accident de la route et un braquage de véhicule. Les deux assaillants regagnent leur voiture sans s'arrêter. "On a vengé le prophète Mohamed! On a tué Charlie Hebdo!", crient-ils avant de repartir, selon une autre vidéo. Un peu plus loin, place du colonel Fabien, les deux hommes percutent une automobiliste blessée légèrement. Ils abandonnent leur voiture rue de Meaux près du parc des Buttes Chaumont situé dans le XIXe. Les assaillants braquent ensuite un automobiliste porte de Pantin et s'enfuient vers le nord de Paris à bord de sa voiture. Les forces de l'ordre perdent alors leur trace.
Lors de leur attaque et de leur fuite, ils ont tué 12 personnes et fait 8 blessés, dont 4 en "urgence absolue" selon François Hollande. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que "trois criminels" étaient impliqués dans l'attaque et recherchés activement, sans préciser le rôle du troisième. Tout est mis en oeuvre pour "neutraliser le plus rapidement possible les trois criminels", a ajouté Bernard Cazeneuve.
Aux dernières nouvelles, la pólice aurait identifié les trois hommes, on regarde l'article.
Plusieurs syndicats professionnels avaient appelé à un rassemblement mercredi sur la place de la République à Paris après l'attaque contre Charlie Hebdo. A 20h20 plus de 35.000 personnes étaient réunies sur la place parisienne, 100.000 dans toute la France. D'autres rassemblements ont lieu aussi à l'étranger.
Sur les réseaux sociaux, un mouvement s'est mis en marche: Horrifiés par l'attaque dont a été victime le journal satirique Charlie Hebdo, les internautes appellent au rassemblement et partagent des images reprenant sobrement le texte "Je suis Charlie"
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