Un autre pays qui est francophone et peu connu c'est l'Arménie. Mais vous connaissez bien Charles Aznavour chanteur français d'origine arménienne qui a toujours dénoncé le génocide arménien.
Découvrons donc ce pays grâce au guide du routard.
L’âge des édifices surprend : il n’est pas rare de croiser en Arménie des églises des VIIe ou VIIIe siècles, des monastères du IXe ou Xe. À leur apogée, en plein Moyen Âge (XIIIe), des centaines de moines, de théologiens, de scientifiques et d’artistes y résidaient, puisant dans leurs riches bibliothèques les trésors de la connaissance.
L’architecture affirme ses propres règles et l’ornementation des sanctuaires fascine : entrelacs et khatchkars (croix sculptées) aux motifs éternellement renouvelés ornent chaque mur, chaque paroi rocheuse.À première vue, les hauts plateaux et les montagnes sont omniprésents en Arménie : 90 % du pays est situé à plus de 1 000 mètres d’altitude !
Le temple hellénistique de Garni (Ier siècle), à 20 km à l’est, scrupuleusement reconstruit par les archéologues soviétiques - un peu trop, sans doute, mais le site en bord de ravin est superbe, surtout en fin de journée. De là, la route remonte le long du torrent jusqu’à l’exceptionnel monastère de Geghard, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Au sud d’Erevan, le monastère de Khor Virap s’amarre à un promontoire rocheux entouré de vignes, au pied du mont Ararat : l’une des plus jolies images d’Arménie. Pas le plus bel édifice, mais on peut voir le puits où, si l’on en croît la légende, le roi Tiridate IV enferma saint Grégoire l’Illuminateur, l’évangélisateur du pays. Une échelle de 27 marches en dévers descend au fond du trou : un pèlerinage que s’offrent tous les Arméniens malgré l’inconfort de la situation. Le week-end, l’église principale est envahie par les habitants d’Erevan venus faire bénir moutons ou poulets avant leur pique-nique dominical.
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