Maison Celte

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Kérhinet

mercredi 30 janvier 2019

La nouvelle loi alimentation


La loi agriculture et alimentation, votée en octobre 2018, entre en application vendredi et entraîne une hausse des tarifs pour certaines denrées alimentaires.

Ces hausses de prix sur certaines denrées alimentaires sont liées aux états généraux de l'alimentation de 2017, qui ont abouti à la loi agriculture et alimentation votée en octobre 2018. Celle-ci entre en vigueur par ordonnances, en trois étapes : depuis le 1er janvier, les promotions sur les produits alimentaires ne peuvent pas excéder 34% du prix de vente au consommateur. Un encadrement expérimenté pendant deux ans.
A partir du 1er février, le relèvement du seuil de revente à perte prévoit qu'un produit alimentaire devra être revendu au moins 10% plus cher que le prix auquel il a été acheté. Un pot de Nutella de 750 g passera, par exemple, de 4,05 euros à 4,39 euros, soit une hausse de 8,4%, selon les données obtenues par Le Parisien auprès d'un grand distributeur sous couvert d'anonymat.
Enfin, à partir du 1er mars, le volume global des promotions sera limité à 25% du chiffre d'affaires ou du volume prévisionnel d'achat entre le fournisseur et le distributeur fixé par contrats.
Pour en savoir plus, c'est ici.



Certains produits subissent de très fortes hausses : ce sont ceux dont les prix étaient auparavant au plancher, du fait d’une intense bataille commerciale entre les enseignes. De fait, ce sont des produits dont les consommateurs connaissaient souvent le prix exact, car ils en achètent régulièrement, voire à chaque fois qu’ils font leurs courses (Evian, petits pois-carottes, Danette, yaourts nature, etc.)
Pour ces produits-là, les hausses seront fortes. Ainsi, un litre de Ricard passera de 18,75 à 20,61 euros, soit + 9,9%. Le lait Guigoz pour nourrissons sera à + 8,1%, l’huile Isio Lesieur à + 6,7%, la boîte de Chocapic à + 9,3%. Pour de détails, ici.

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