Maison Celte

Maison Celte
Kérhinet

lundi 25 juillet 2011

La marche des indignés

Retrouvez un dossier réalisé par France culture sur la crise et notamment un commentaire radiophonique à propos de se thème:
"Los indignados" refont parler d’eux ce week-end, avec de grandes manifestations prévues à Madrid. La capitale espagnole est le point de convergence de différentes marches d’indignés qui sillonnent le pays, dans le but d'étendre le mouvement et de collecter les doléances des habitants des villes et villages traversés.

Les Indignés continuent de demander un système politique moins corrompu, et un système économique plus juste.
Écoutons maintenant le dossier de la radio.

jeudi 14 juillet 2011

La révolution française

Et oui, c'est le 14 juillet, la fête nationale!
Revenons ensemble sur cette fête, il s'agit de la prise de la Bastille pendant la révolution française. Revenons un peu sur cette période historique notamment avec un bon résumé des
origines intellectuelles de la révolution.

Les origines de la révolution:
A la fin du XVIIIe siècle, le peuple français est très attaché au principe de la monarchie. Le peuple aime son roi, comme le roi aime son peuple. Mais le tiers état critique de plus en plus les vices, les abus, les privilèges et les inégalités de l’absolutisme, surtout, l’inégalité devant l’impôt. Les philosophes de ce siècle ont aussi souvent critiqué la monarchie absolue.
Les critiques envers les excès du régime et les privilèges sont de plus en plus violentes.
Tout d'abord, la bourgeoisie, les parlamentaires, les négociants paient beaucoup d’impôts mais sont exclus des charges honorifiques.
Ensuite, les paysans, qui sont très pauvres et veulent un partage plus juste des taxes, des terres, réclament la fin des droits seigneuriaux et la propriété de leur terre.
N'oublions pas le peule des villes se révolte de plus en plus facilement, parce qu’ils sont menacés par le chômage et la famine.
Tout bascule lorsque Louis XVI monte sur le trône, les Français sont pleins d’espoir. Mais il est très indécis et se laisse influencer par sa femme, Marie-Antoinette, appellé par le peuple Madame Déficit. Les ministres des Finances suggérent des réformes indispensables, comme : libérer le commerce, réduire les énormes dépenses de la Cour, associer les trois ordres à la gestion des provinces, et, surtout, imposer égalemente les propriétaires nobles et roturiers.

La France est alors en crise, l'Amérique vient de se libérer, les richesses des collonies baissent de plus en plus, la situation économique est très critique.
La division de la société va aussi provoquer des tensions: depuis l’époque féodale, la société est divisée en trois ordres sociales: le clergé, la noblesse et le tiers état. Les deux premiers ordres ont des privilèges immenses, alors que, le tiers état, constitué par les paysans et la bourgeoisie urbaine, supporte l’ensemble des impôts qui deviennent chauque jour plus lourds.
Cette société a besoin de réformes.

Les symbole de la révolution:


La cocarde tricolore: la cocarde est un insigne militaire. En papier ou en tissu, elle symbolise la fête. Elle a trois colores : bleu, que symbolise la ville de Paris, blanche, le royauté, et rouge, que symbolise aussi la ville de Paris.


Le bonnet de coton symbolise la liberté retoruvée. Le 29 juin 1792, le roi est obligé de le coiffer. C'est partir de 1789, qu'un bonnet, amalgame de traditions mêlées du bonnet de la liberté antique des esclaves affranchis, du chapeau de la liberté bourgeoise et du bonnet phrygien des artistes, symbolise l'avènement de la liberté moderne.

Marianne est une allégorie, elle représente la République Française et la défense de ses valeurs : Liberté, Egalité, Fraternité. L’origine de ce prénom est révélatrice de la dimension symbolique et démocratique forte de cette icône.

Le prénom Marianne provient de la contraction de Marie et Anne, deux prénoms très répandus au 18e siècle parmi la population et notamment dans les milieux populaires, surtout porté par les filles de la campagne qui servaient comme bonnes dans les maisons bourgeoises. Il faut savoir que les aristocrates, contre-révolutionnaires, affectionnaient peu ce prénom qu’ils jugeaient trop populaire et vulgaire. Les révolutionnaires ont donc adopté ce prénom également pour marquer le changement de régime.

Les premières représentations d'une femme à bonnet phrygien apparaissent sous la révolution française. Un bonnet pratiquement identique coiffait les marins et les galériens de la Méditerranée, les révolutionnaires venus du Midi les amenèrent à Paris.
Sous la IIIème République, on retrouve Marianne sous la forme de statue ou de buste, particulièrement dans les mairies, représentation directe de la République. Elle porte un bonnet phrygien pour privilégier le caractère révolutionnaire, qui est parfois jugé comme un appel à la révolte, il est remplacé par un diadème ou une couronne, pour donner un caractère un plus sage à la Marianne.
A partir de 1789 des personnages féminins sont représentés par l'intermédiaire de tableaux ou de sculptures, ils portent les valeurs de la liberté et de la révolution. Ils sont parfois accompagnés de pique ornée du bonnet phrygien, les femmes de la liberté peuvent être drapées d'une longue robe tunique, elles sont solennelles ou conquérantes.
Un décret de 1792 dispose que "le sceau de l'état serait changé et porterait pour type la France sous les traits d'une femme vêtue à l'Antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien, ou bonnet de la liberté, la gauche appuyée sur un faisceau d'armes, à ses pieds un gouvernail". On rencontre également à ses pieds les tables de la loi et la Déclaration des Droits de l'Homme présentées au monde.

vendredi 8 juillet 2011

Minuit à Paris

Sous son titre original: Midnight in Paris, je vous invite à découvrir la ville de Paris sous un nouveau jour, un film où vous découvrirez aussi Carla Bruni. La ville de nuit est vraiment superbe, et le petit message philosophique final n'est pas mal non plus.
L'histoire:
Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

Regardons la Bande-annonce.


dimanche 3 juillet 2011

L'abolition de l'esclavage

De nombreuses manifestations à Paris notamment ont rappelé que l'abolition de l'esclave a été assez tardif, alors revenons sur ces évènements.
Vous pouvez retrouver des informations sur certains sites comme celui sur l'esclavage dans les îles françaises, un bel article sur les conséquences de la révolution française, l'assemblée nationale propose un bon résumé des décrets.

1789 : La Révolution française éclate. La révolution française répand dans ses colonies les grandes idées égalitaires qui ont conquis le peuple de la métropole.

De 1789 à 1802, la Guadeloupe vécut intensément les différentes phases de la Révolution car, mis à part une très brève période d’occupation anglaise en février-mars 1794, elle resta constamment française, alors que la Martinique était occupée par les Anglais de 1794 à 1802. Les idées et les classes sociales se heurtèrent avec une violence d’autant plus grande que la masse des esclaves posait un redoutable problème.

La situation des colonies en 1794

Si les théories humanitaires des philosophes sont largement diffusées, notamment par la Société des Amis des Noirs, à Paris, la Révolution ne prend pas d’emblée position en faveur de l’abolition de l’esclavage. L’Assemblée constituante, influencée par le lobby des colons maintient l’esclavage aux colonies en 1791. La Législative accorde des droits aux hommes de couleur libres, en 1792. La Convention s’occupe peu des colonies et des révoltes que soulèvent le maintien de la traite et de l’esclavage.

1793 : La répercussion des événements de France ( l'octroi de droits civiques aux noirs libres et aux hommes de couleur ) amenèrent le soulèvement des noirs et des révoltes dans l'armée.


1794: Le décret du 16 pluviôse an II/ 4 février 1794 abolit l’esclavage des nègres dans toutes les colonies ; il confère la qualité de citoyen français à tous les hommes, domiciliés dans la colonie, sans distinction de couleur; il affirme que ceux-ci jouiront des droits assurés par la Constitution. Implicitement, la traite est abolie.

Le 16 juillet 1802 : La loi du 4 février 1794 qui avait abolit l'esclavage est annulée par Bonaparte.
L'une des explications de cette annulation s'explique par le fait que le premier empire colonial des puissances européennes, situé dans les Amériques, avait connu au XVIIIe siècle une crise profonde inaugurée par l'indépendance des Etats-Unis, bientôt suivie par celles de la république d'Haïti en 1804 et des colonies espagnoles et portugaises dans le premier quart du XIXe siècle. La Grande-Bretagne avait déjà commencé de jeter les fondements d'un nouvel empire colonial en direction de l'Asie, par la conquête de l'Inde, et de l'Afrique.
Bonaparte veut donc renversé la tendance et se remettre à la conquête de territoires et c'est pour cela qu'il va annuler cette décision.

L’esclavage est définitivement aboli le 27 avril 1848, la commission d’abolition de l’esclavage précise que
« nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves »

Selon les considérants du décret d'abolition du 27 avril 1848, « l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; [...] en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; [...] il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité. L'abolition de l'esclavage s'applique dans toutes les colonies et possessions françaises dans les deux mois de la promulgation du décret dans chacune d'elles. 250 000 esclaves noirs ou métis aux Antilles, à la Réunion et au Sénégal sont ainsi libérés.

Ce décret interdit absolument « tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres ». Il interdit à tout Français, même en pays étranger, de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement, à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînerait la perte de la qualité de citoyen français ». L'article 7 précise que « Le sol de France affranchit l'esclave qui le touche. »

Le principal instigateur de cette mesure, Victor Schœlcher, est élu représentant du peuple à la Guadeloupe et à la Martinique. Optant pour la Martinique, il fait ainsi entrer à l’Assemblée nationale constituante son colistier guadeloupéen Louisy Mathieu, un ancien esclave âgé de trente et un ans, ayant pour suppléant Henri Wallon.

Retrouvez une vidéo explicative sur l'abolition de l'esclavage.

vendredi 1 juillet 2011

Tous à la crêperie

L'école de Pozuelo s'est déplacé à Madrid pour aller découvrir sur place les crêpes et les galettes de Françoise. Mais oui vous vous souvenez d'elle, Françoise, Bretonne, est venu en février nous parler de la Chandeleur et elle nous avait apporté des crêpes et des galettes excellentes.
Nous avons donc pu, ce 18 juin, déguster les bonnes recettes de la gastronomie bretonne. Et je pense que vous avez bien aimé.
Merci à tous de votre participation. Et à bientôt en Bretagne.